Hummm ! Que d'odeurs !

Sabrina nous a apporté cette idée qui a beaucoup plu aux enfants.

D'abord nous avons cherché dans nos  placards tout ce qui pouvait être intéressant au niveau odeur. Puis nous avons proposé aux enfants de  choisir un petit sac d'organza.

Ensuite, nous leur avons présenté les différents parfums les uns après les autres. Après avoir senti,  les enfants mettaient les graines ou les herbes dans leur petits sacs.

 Certaines graines avaient besoin d'être pilées, moulues, ou encore rapées. Inutile de vous décrire le plaisir des enfants à se servir d'un pilon, d'un moulin, ou d'une rape !

Six enfants ont participé à cette activité. Ils avaient de 2 ans à 9 ans. Et petits comme grands ont vraiment apprécié.

Au final, nous avons obtenu de jolis sacs odorants que l'on peut accrocher dans une pièce de son choix (cuisine, toilettes...) pour parfumer. Nous avons remarqué que chaque sac a une odeur particulière en fonction des quantités d'ingrédients que les enfants y ont mis.

Ce que l'on peut  mettre dans les sacs : cumin, graines de café, baies de roses, anis vert, romarin, thym, feuilles de basilic, feuilles de menthe, feuilles d'estragon, noix de coco, poivre (à moudre), batons de cannelle, graines de coriandre et cardamome (à piler), noix de muscade (à raper), peaux d'agrumes séchées, pétales de roses...

Un avant-goût de vacances...

Nous avons utilisé la même technique que pour le collage nature que nous avions fait avec les petits trésors ramassés au cours de nos balades. Sauf que cette fois-ci, nous avons collé des coquillages, des petits cailloux ramassés sur la plage, des morceaux de bois, et du sable.

Rappel de la technique : découper des rectangles de différentes dimensions dans du carton ondulé. Coller dessus une bande de scotch double face extra-fort (en vente dans les magasins de bricolage). Je décolle légèrement le papier protecteur dans un coin pour que les enfants puissent facilement l'enlever.

Ensuite, les enfants ont collé les coquillages, les cailloux, et le bois. Une fois tous les rectangles faits, je leur ai donné un petit récipient avec du sable dedans. A l'aide d'une cuillère, ils ont parsemé (exagérément !) le sable sur leurs collages. J'ai secoué ensuite les cartons pour enlever l'excès de sable.

Cette fois-ci, j'ai choisi d'en faire des petits cadres en les collant sur du carton bleu que j'ai perforé pour y passer de la ficelle.

Nous avons enrichi notre album de chanson.

Pour illustrer cette comptine, j'ai découper une forme de poule dans du papier jaune (gabarit ici : IMG_0001 ). Je l'ai évidé et j'ai collé au dos du papier adhésif transparent.

Les enfants ont posé des plumes de couleurs sur l'adhésif.

 Pour faire le mur, j'ai utilisé de longs morceaux de polystyrène dans lesquels j'ai fait une marque tous les 4 cm pour faire des briques.

Je les enduisais de peinture, et les enfants ont tamponné leur feuille avec. J'ai été surprise de voir qu'ils empilaient bien les rangées de briques les unes sur les autres. De vrais petits maçons !!!

Il ne me restait plus qu'à coller (après découpage aux bonnes dimensions) les briques sur une feuille A4 bleue, et d'y ajouter la poule.

Ils ont bien aimé les tampons de polystyrène. Je pense que je vais prévoir une autre activité avec des motifs gravés dedans.

Devant un flacon de vernis à ongles :

- Cathy, c'est quoi ça ?

- C'est du vernis à ongles. Tu vois, on en met sur les ongles, pour faire joli.

- Ha. Ze peux en mettre ?

- Non. Tu es trop petit.

- Ze pourrai en mettre quand ze serai grand ?

- Et bien, habituellement se sont les  filles qui mettent du vernis à ongles. Pas les garçons.

- Ha. Et ze pourrai en mettre quand ze serai une fille ?

- !!!

Moi, après réfléxion :

- Tu crois que tu seras une fille un jour ?

- Heuu... ça conduit les trains les filles ???

Pour parler de légumes, j'ai trouvé cette petite comptine que les enfants aiment bien.

En me promenant dans mon jardin

(on prend la main de l'enfant et on fait des ronds avec l'index sur sa paume)

J'ai trouvé :

Une carotte

(On prend les doigts un a un en commençant par le pouce)

Un poireau

(index)

Un navet

(majeur)

Une tomate

(annulaire)

Et une petite coccinelle

(auriculaire)

Oh, elle s'est sauvée, elle s'est sauvée

(on parcours le bras de l'enfant avec les doigts, jusqu'au cou)

Guili guili !

Qu'est-ce qu'on fait avec ça ?

Oui bien sûr, il y a l'usage  traditionnel. Mais ça peut être aussi un formidable jeu de construction...

On construit des tours, on les fait tomber (éclats de rire !), on les fait rouler, on les attrape, on les enfile, on les promène... de quoi s'amuser pendant de longs moments.

A noter que c'est un jeu agréable et bien adapté pour les tout-petits : il est silencieux (ça ne fait pas de bruit quand  les enfants font tomber les tours !), et ça ne fait pas mal (lorsque les enfants se lance les rouleaux, comme ils sont tout mous, il n'y a pas de danger).

Voilà, il ne nous reste plus qu'a investir dans...

le papier toilette !

(sous surveillance bien sûr, il  ne faut pas que les enfants les mettent à la bouche).

Cannelle, Café, Gingembre, Paprika, Curry, Curcuma...

Voilà de quoi chatouiller les narines, et faire de jolies couleurs naturelles.

J'ai donné des petits pots aux enfants et ils ont versé les épices dedans. Nous avons senti chaque petit pot et les enfants ont donné leur avis sur les différentes odeurs. Puis, nous avons versé une ou deux petites cuillères à café d'eau, et les ils ont mélangé avec des touillettes en plastique.

Nous avons obtenu une sorte de pâte colorée.

Les enfants ont peint avec. D'abord en utilisant un pinceau, puis avec les doigts en écrasant bien la pâte sur le papier.

Nous avons obtenu de très jolies teintes, notamment avec le paprika et le curcuma.

J'ai pour projet de faire la même activité avec les grands, en leur proposant de peindre un village avec ces peintures.

C'est aujourd'hui et en ce moment...

Insoutenable, non ?

On se pose tous les mêmes questions : comment est-ce possible aujourd'hui ? Pourquoi la communauté internationale n'intervient pas ? Qu'attend-t-on pour les aider ? Comment peut-on laisser mourrir de faim des enfants pendant que nous, nous jetons de la nourriture en quantité ?

Comme nous n'avons pas de réponse à nos questions, il ne nous reste qu'une chose à faire :

DONNER !

C'est le seul moyen que nous ayons d'agir individuellement.

Il faut savoir que vos dons sont déductibles à 75% de vos impôts sur le revenu (par exemple, un don de 120 € ne vous coûtera au final que 30 €. La différence étant déductible du montant à payer de votre impôt). 

Les principales O.N.G. qui font des appels aux dons pour la Corne de l'Afrique :

Action contre la faim

Médecins sans frontières

Médecins  du monde

La croix rouge

Merci pour votre générosité et je vous invite à faire passer le message

(Action contre  la faim informe qu'ils auraient besoin de 30 millions d'euros, ça  ne pourra pas se faire sans chacun  d'entre nous).

Nous avons emprunté ce sympatique jeu à la ludothèque, et les enfants ont beaucoup aimé.

Avec les grands, nous nous sommes dit que ce n'était pas très difficile a fabriquer : quelques bouchons de lait, de la colle, et plein de matériaux aux textures différentes.

Après avoir collecté des papiers, tissus, plastiques... nous avons fabriqué des gabarits aux dimensions des bouchons de lait. Puis les enfants ont découpé les matières à l'aide du gabarit, et les ont collées au fond des bouchons. Il faut fabriquer deux bouchons de chaque matière.

Et voilà notre mémory tactile...

Comment on joue ?

- On met tous les bouchons dans un sac. Chaque joueur doit à tour de rôle, essayer de trouver une paire en touchant les bouchons (sans regarder bien sûr !). Celui qui a trouvé le plus de paires à gagné.

- Autre façon de jouer un peu plus facile : on met une série de bouchons dans le sac, et on retourne l'autre série sur la table. Chaque joueur à tour de rôle doit prendre un bouchon sur la table, et essayer de trouver l'autre identique dans le sac. Le joueur qui retrouve le plus  de paires à gagné.

Des idées pour le sac :

On peut prendre une taie d'oreiller que l'on coud en laissant juste deux endroits pour passer les mains. Autre idée : on peut prendre un t-shirt. On coud le bas et l'encolure, et on passe les mains dans les manches.

Des idées pour les matières :

Scotch brite, carton ondulé, feutrine, papier de verre, échantillons de papier peint à relief, chutes de cuir, peau, ou imitation (je découpe  les vieilles bottes de mes filles avant de les jeter), fourrure synthétique, peau de chamois, plastique des barquettes alimentaires...

Les enfants se sont bien amusés à le faire, et ils sont contents du résultat !

Pendant que le loup n'y est pas...

Si, si ! Le loup y est !

C'est un petit loup photocopié et plastifié que j'ai trouvé dans l'excellent livre d'Alex Sanders "Qui a vu le  loup ?" aux éditions L'école des loisirs.

Nous lui avons fait une jolie forêt à ce petit loup. J'avais déchiré des bandes de papier marron, beige, et vert de textures différentes. Et avec l'aide d'un grand garçon de 6 ans, les enfants ont enduit une feuille blanche A4 de colle (au rouleau), puis ont disposé les bandes de papier à la verticale.

Nous avons glissé la forêt dans l'album de chansons, et bien sûr, nous  n'avons pas collé le loup pour que les enfants puissent jouer avec !